Dans le cadre de notre projet, nous avons pu échanger avec Irène Olczak, fondatrice du Magazine féminin Paulette. Et cette dernière à un avis tranché sur la question de l’hypersexualisation du corps de la femme dans les médias et la presse en particulier. 

 

En effet, malgré les stéréotype persistant dans lesquels la femme est souvent mise en avant comme objet publicitaire, cette dernière avance que c’est grâce à l’avènement des réseaux sociaux que l’image de la femme à changé dans la presse féminine. Le femme chez Paulette est représenté tel qu’elle est véritablement, dans un cadre de sororité, bienveillance et diversité. Irène Olczak a toujours aimé les magazines féminins, mais en grandissant cette dernière ne s’y retrouvait plus. Pour elle les représentations dans les magazines, d’une femme mince, bronzé, musclé, avec une belle poitrine, une taille fine, des belles fesses, sans poils, sans vergeture et sans cellulite n’est pas une réalité. La féminité est trop enfermé dans ce reflet de la femme à talon avec du rouge à lèvre. Pour la fondatrice de Paulette, l’erreur de la société est de penser à la féminité comme une apparence alors qu’elle est avant tout un état d’esprit. 

 

L’image sexuelle de la femme est néanmoins en train de changer, pour Irène Olczak les femmes sont plus solidaires entre elles notamment sur les réseaux sociaux. Vous pouvez prendre un post instagram ou on voit une femme allaitant son enfant, vous êtes sûr de tomber sur 95 % de retours positif. Malheureusement, continue la fondatrice, il reste encore des individus qui pensent que c’est normal de stéréotyper la femme ou d’émettre un avis/remarques sur un habit ou sous une photos instagram. 

 

La fondatrice de Paulette, Irène Olczak termina par rappeler que si nous sommes victimes ou témoin de ce genre de situation, il est important de contacter des associations et témoigner. Pour faire avancer les mentalités, il ne faut pas hésiter à dire les choses, à raconter ou à reprendre une personne sur une parole qui n’est pas tolérable.